Le réveil à 7h30 marque la fin d’une nuit un peu agitée, mais heureusement, pas de sérénade de ronflements cette fois. Cependant, l’excitation de cette journée exceptionnelle dissipe rapidement toute fatigue.

À 8h30, nous entamons ce qui promet d’être la plus belle journée de notre trek de trois jours. Nous débutons par une petite ascension rapide de 300 mètres en seulement 1,5 kilomètre, nous menant au sommet du col du Mont Rosset. Le paysage change radicalement, nous plongeant dans une longue descente à travers champs fleuris et forêts de sapins. Les parfums envoûtants des fleurs, mêlés à la chaleur du soleil, créent une atmosphère magique.

Pour rejoindre notre refuge de la Coire, j’avais opté pour une variante légèrement plus sportive. À midi, nous nous sommes offert un déjeuner au bord d’un ruisseau à 1500 mètres d’altitude, avant d’entamer une ascension épique de 800 mètres en moins de 5 kilomètres. Entre le poids de nos sacs à dos et la pente abrupte, je suis arrivé au sommet complètement épuisé, ratant malheureusement quelques photos.

L’arrivée au refuge de la Coire nous réserve un accueil un peu moins chaleureux que la veille, mais néanmoins convenable. Nous profitons du soleil pendant trois heures, suivies d’une douche revigorante et d’un délicieux repas. Pour la nuit, nous sommes installés dans l’annexe du refuge, à 500 mètres de distance. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes les seuls occupants, alors un refuge de 16 places rien que pour nous, c’est le paradis.